Ci-dessous se trouvent les pages utilisant le terme taxonomique “Organisation”
Réflexions sur la polyvalence
Ce matin, je m’interroge sur la notion d’expert.
Qu’est-ce qui aujourd’hui fait que je repense à ça ? Parce que c’est une marotte chez moi ? Sans doute un peu.
Mais aussi, des connexions entre deux nouvelles choses qui se sont entrechoquées :
- Une discussion avec ma fille en classe de 1e (je développe juste après)
- Et deux articles du journal Midi Olympique du 29 septembre sur les bienfaits de la polyvalence des joueurs.
Discussion avec ma fille
Pendant un trajet en métro, elle me raconte une pensée offerte, à haute voix, par son prof de maths.
Il leur disait qu’il ne voyait les élèves que sous son prisme de la spécialité qu’il enseignait, qu’il ne pouvait évaluer ses élèves que sur la base de leur attitude dans son cours, de leurs résultats et tout ce qui fait qu’un élève est élève.
Il soulignait l’étroite fenêtre par laquelle il les voyait. Il ajoutait aussi qu’il serait bien incapable de réciter des dates d’histoire, de rédiger des dissertations structurées parce que ces “exercices” demandaient une autre forme de réflexion, de pensée que celle exigée par les mathématiques.
Performance et robustesse
Pour ce nouvel article, j’ai envie de parler d’Olivier Hamant et surtout de ces propos sur la “robustesse”, des propos qui me font beaucoup réfléchir, me font beaucoup repenser à des situations, me fournissent des réponses, …
Olivier Hamant est chercheur à l’INRAE à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, est biologiste. Ces travaux ne s’arrêtent pas au monde de la biologie, il aborde la politique, les guerres, l’IA, …
Il parle de systèmes, de systémie, d’interactions, de natures d’interaction, de rapport au temps, …
Et, de mon côté, je trouve que les parallèles entre ces propos et les organisations que j’accompagne et observe sont nombreux.
Créer du vide
Je me lance dans l’écriture de cet article et je me dis : j’aimerais que cet article aide celles et ceux qui le liront à créer du vide, pour elles et eux, pour leur quotidien, pour leur entreprise et à comprendre les bénéfices.
Quand je le relis, je trouve que cet article ressemble à un patchwork de moments, de réflexions, de conversations. Bienvenue dans ma tête.
Au quotidien
La rencontre
La première fois que j’ai entendu cette expression, c’était dans la bouche de Pablo Pernot. Lors des cercles de coaches que nous organisions tous les mercredis chez benext, il y avaient de nombreux sujets, de nombreuses situations à étudier, à décortiquer. Après une présentation de ces sujets, de ces situations, chacun·e était invitée à donner une idée, une piste pour avancer.
Une fois, Pablo a dit quelque chose comme “tu peux essayer de créer du vide.” Dans le contexte d’un accompagnement d’équipes, cela signifait de dire aux équipes accompagnées ou au manager que pendant quelques semaines voire quelques mois, le coach ne viendrait plus. Cette non-présence ne devrait pas être prise pour de la feignantise, de l’incapacité à venir, des vacances, … Non. Cette non-présence était un acte de coaching en elle-même : que se pour passerait-il pendant ce temps ? Qu’allait-il émerger ? Comment allaient vivre les éléments mis en place ? Allaient-ils perdurer ? …
Ralentir
Ralentir.
Cet article a été écrit lors de moments calmes. Calmes d’un point de vue sonore, calmes d’un de point de vue agitation ambiante. Dans des moments à l’abri des réunions et des livrables à fournir, des écrans et des notifications.
J’aimerais qu’il soit lu dans un moment qui ressemble à celui-ci.
J’aimerais, comme le fait une partition, vous indiquer le tempo et la nuance à adopter : ça pourrait être adagio voir lento et piano ou pianissimo. Ca pourrait aussi être les didascalies des pièces de théâtre.
L'intelligence collective, c'est pas automatique !
Je suis entre 2 modules de formation animée et organisée par l’Institut des futurs souhaitables, la formation s’intitule Organisations souhaitables.
Lors de la première journée, nous avons notamment abordé la notion d’intelligence collective. Ce que c’est. Ce que ce n’est pas.
Partage.
Une anecdote pour commencer
Le magazine Nature publie, le 7 mars 1907, un article de Sir Francis Galton.
Ce dernier assiste, à Plymouth, à une foire comme en il existe tant d’autres. Au cours de celle-ci est organisé un concours où il faut deviner le poids de viande prête à la consommation à partir d’un bœuf exposé sur scène. Les compétitrices et compétiteurs voient donc le bœuf vivant. Le concours est payant, chaque participant devait acheter un carton, y inscrire son nom ainsi que son estimation de poids de viande prête à la consommation. 800 personnes participent, Sir Galton récupère les cartons et ne peut en analyser que 787, 13 étant inexploitables.
Il existe une autre loi de la jungle
Ce titre est une phrase issue du livre “L’effondrement (et après) expliqué à nos enfants… et à nos parents” écrit par Pablo Servigne et Gauthier Chapelle.
Qu’est-ce que ces deux auteurs veulent dire avec cette phrase ?
Compétition, individualisme
La loi de la jungle dans mon imaginaire et sans doute dans le vôtre aussi peut être reformulée en la loi du plus fort. J’y perçois notamment de la compétition, de l’individualisme.
Plus jeune, j’ai fait beaucoup de sport en compétition, ces notions ne me gênent pas, elles me conviennent dans ce cadre-là.
Alors, pourquoi cela me convient dans ce cadre-là et pas dans un cadre plus large ? Dans le cadre de l’entreprise par exemple, que cela soit des équipes entre elles, des départements entre eux ? Dans le cadre du monde économique ?
Qu'est-ce qu'une belle équipe ?
J’ai toujours été attiré par la notion d’équipe, par la magie qui se dégage d’une belle équipe. Peut-être ma pratique du foot tout jeune, puis du volley, du hand, ou enfin du rugby, peut-être mes années d’études, …
En devenant coach dans le monde professionnel (et pas seulement dans un club de rugby), j’ai lu, sur des conseils de pairs, des livres sur le leadership écrits par Daniel Pink, David Marquet ou Phil Jackson, j’ai pu découvrir de la théorie pour construire une équipe (projet Aristote de Google, Tribal Leadership, modèle de Tuckman, …) et des mécaniques pour sa mise en place (ateliers vision, rôles et responsabilités, …).
Les grilles de lecture 7/7 - Le diagramme de Nemoto
Note : Cet article fait partie d’une série d’articles sur les grilles de lectures ou modèles. Vous pouvez retrouver l’article d’introduction de cette série ici.
J’avais entrepris il y a presqu’un an une série d’articles sur les grilles de lecture, sur des modèles. J’ai écrit parfois en solo parfois en duo sur des modèles que je connaissais, que j’utilise ou essaie d’utiliser. Mon degré d’appropriation varie selon les modèles présentés.
J’ai mis du temps à trouver le sujet du dernier “chapitre” de cette série, j’ai pensé en premier lieu au modèle de Tuckman, je n’étais pas inspiré pour écrire dessus, j’ai essayé, je n’étais pas satisfait, j’ai jeté… Et puis je me suis dit que j’allais attendre de croiser un modèle, une grille de lecture de je ne connais pas. Attendre une découverte.
Les grilles de lecture 6/7 - Spirale dynamique
La spirale dynamique
C’est quoi ? Ca sert à quoi ?
La spirale dynamique s’intéresse à comment on pense, à ce que nous prenons en considération pour penser, elle ne s’intéresse pas à ce que l’on pense. Elle s’intéresse à des niveaux de pensée, à des niveaux d’existence qui ne sont ni bons ni mauvais que je détaillerai par la suite. Elle peut être utilisée pour un individu (psychogénèse) ou pour les environnements (sociogénèse) : l’humanité, le monde entier, une équipe de sport, une association non gouvernementale, une entreprise du CAC40, une guilde de jeu vidéo, …
Les grilles de lecture 5/7 : Agile Fluency
Ce post est le transcript du Podcast Good Morning Product sur le modèle Agile Fluency et la maturité Produit. Podcast disponible sur Spotify, Deezer et Apple Podcast.
Un Podcast autour d’Agile Fluency et de la maturité Produit
Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Good Morning Product consacré à Agile Fluency et la maturité produit. Je suis Thomas Di Murro, Scrum Master et passionné par les problématiques liées à l’agilité et au Produit. Pour cette session, je suis accompagné de Marion et Nils, tous les deux coachs. Je vous connais bien mais pouvez-vous vous présenter en quelques mots pour le podcast ?
Début de coaching : entre clarification et rapport d'étonnement
Je commence une nouvelle mission d’accompagnement en binôme avec Thomas Aubry.
Clarification
Nous aimons reclarifier le mandat en début d’accompagnement. Il peut exister un décalage entre ce qui se dit au démarrage et en avant-vente, en avant du projet. Ce n’est pas seulement une question de temporalité mais aussi de personnes : quelles personnes ai-je rencontrées en amont ? Avec quelles personnes vais-je travailler ? Qui est le sponsor ? Qui paie cette transformation, cet accompagnement ?