Les grilles de lecture 1/7 : Intro
By Alice Novazzi, Emeline Boulet, Gabrielle Le Bihan & Nils
- 3 minutes read - 553 wordsAvec un collectif de coachs, product owners, scrum masters, nous nous lançons dans l’écriture d’une série d’articles sur ce que nous appellerons “les grilles de lecture”. Des grilles de lecture, des modèles, que nous utilisons dans nos accompagnements et qui permettent de lire, de décrypter, d’analyser des situations.
Écrire cette série à 4, 6, 8… mains, c’est aussi proposer à chacun de s’enrichir au contact des autres. Les auteurs ont tous des sensibilités différentes : certains sont plus “produit” que “orga” ou l’inverse, d’autres sont plus coaching individuel que d’équipe et inversement… Pour cette série, les articles seront écrits au moins à deux personnes.
Au fur et à mesure des publications, vous découvrirez les écrits d’Alice Novazzi, d’Emeline Boulet et de Gabrielle Le Bihan.
Intention et présentation
Nicolas Boileau écrivait dans Art poétique :
“Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément.”
C’est ce que nous visons.
Aucun d’entre nous n’est un spécialiste de tel ou tel modèle. Nous souhaitons partager et vous donner envie d’approfondir une ou plusieurs de ces grilles de lecture, il existe de nombreuses sources sur ces sujets qui vous permettront d’approfondir.
À ce propos, nous essaierons d’ajouter une section pour aller plus loin en donnant des liens, des vidéos et/ou des livres.
Modèles et grilles de lecture
“Tous les modèles sont faux mais certains sont utiles.”
Cet aphorisme attribué au statisticien George Box doit nous mettre en alerte contre une utilisation aveugle des modèles.
Pourquoi faux ?
“La carte n’est pas le territoire.”
Alfred Korzybski (philosophe, scientifique et expert des services de renseignements)
Il ne faut pas confondre la représentation que l’on se fait du monde avec le monde tel qu’il est réellement.
Les modèles sont des conclusions théoriques de recherches, d’études, d’observations.
Il serait faux d’appliquer ces théories, ces cartes, sans prendre en compte le contexte, le monde réel : les personnes, le groupe comme un tout entier, la culture, le milieu professionnel, les enjeux personnels, du groupe, le rapport au temps,… Un copier-coller où le “coller” ne serait pas sûr.
Il y a ici une mise en garde : ne vous enfermez pas dans une grille de lecture, ne cherchez pas à le plaquer absolument à ce que vous rencontrez, et surtout, gardez de la flexibilité même lorsque le modèle semble convenir - car ce n’est pas parce qu’il explique parfaitement un état des lieux à un instant T que cela sera toujours le cas dans un an, un mois, une semaine, ou même un jour.
Pourquoi utiles ?
Il y a un entre-deux entre ne regarder que la carte et ne pas avoir de carte du tout, tout comme entre le noir et le blanc, il y a du gris.
Ces cartes sont des représentations, des propositions de lectures de situations. Ces modèles ont standardisé, théorisé des situations que nous pouvons rencontrer. Ce sont des outils qui sont à disposition, à chacun de les utiliser à bon escient dans les situations qu’il rencontre.
Les grilles de lecture
Nous commençons mais voilà ce que nous avons en tête quand nous parlons de modèles, de grilles de lectures :
- Cynefin (les contextes et les dynamiques)
- La pyramide de Dilts
- La spirale dynamique
- Le Process Communication Model ou PCM
- Agile fluency
- Le modèle de Tuckman
A bientôt pour les futurs articles.